personne âgée qui voit des gens

Dans la formation que j’avais suivie autour d’Alzheimer, il n’y avait que des gens avec un conjoint ou un parent atteint à domicile, et à part la connaissance de la maladie, ça ne m’a pas beaucoup aidée car je ne me reconnaissais pas dans ces situations. Je dois dire qu’en dehors de ces épisodes agressifs, c’est l’homme le plus gentil du monde, mais qu’il est aussi dépendant à l’alcool depuis sa jeunesse (consommation quotidienne identique). Est-ce qu’on en a le droit, même avec les meilleures intentions du monde ? Voilà bien ce qui prouve, ce que je continue d’oublier encore et encore à mon âge, que les bonnes intentions ne sont pas forcément le meilleur moyen de bien faire ! Il existe des délires du sujet âgé. Cependant, après une durée plus ou moins longue, le caractère étrange des sensations incite la patiente à rechercher des interprétations qui mènent très vite au délire. Mais pour agir de manière efficace, il faut un diagnostic. On a surtout étudié le délire paranoïaque. Facile à dire. J’ai peu de commentaires à faire. Si c’est vraiment un pervers, cela ne marchera pas ; mais dans ce cas il faut vous mettre en sécurité. Mais je ne serais pas surpris qu’on décide que ça ne vaut pas le coup. Tout au plus faut-il s’attendre que s’il m’arrive un jour un trouble psychiatrique ce sera probablement une décompensation obsessionnelle. ).il a présenté des troubles du comportement massifs avec hétéro-agressivité. Elle ne se perd pas. Mais je me demande si c’est très important. N’en attendez tout de même pas trop : c’est très limité, et si ça se trouve c’est totalement inadapté à votre situation particulière. Il a quelque chose puisque son comportement n’est plus adapté. Bien-sûr, si tu es là ils ne diront rien. Les hallucinations ne sont pas un symptôme habituel de la démence de type Alzheimer, mais elles peuvent se voir, favorisées qu’elles sont par la perte des capacités à reconnaître les objets et images, et à comprendre le réel. Ne pas vous laisser faire par vos enfants. Céder, et en passer par où elle veut, en sachant que cela conduira à une aggravation de cette tyrannie... Bonjour, je viens de passer 3 mois chez mon père âgé de 88 ans qui est alité à cause d’une fracture de fémur, il doit se faire opérer mais il ne veut pas alors qu’il est en très bonne santé, donc il a décidé de finir ses jours au lit et se balader parfois dans une chaise roulante. Les personnes qui prennent beaucoup de médicaments ou qui ont subi une intervention chirurgicale sont également plus vulnérables. (Pas de morphine), Et cela est parti d’un conversation entre soignants qu’elle aurait entendue, critiquant le fait qu’elle aurait dit des choses désagréables en remplissant le questionnaire de satisfaction lorsqu’elle était hospitalisée au même endroit l’an dernier pour une prothèse de genou, Elle suppose que toutes les bribes de conversation du personnel soignant qu’elle perçoit sont dirigées contre elle, pense que l’on va lui faire “une injection létale dans la nuit, ne veut pas manger ce qu’on lui apporte de peur que ce soit empoisonné, refuse de prendre les médicaments, souhaite signer une décharge pour que je la ramène chez elle, elle voulait que je reste dormir avec elle, … En principe il vaut mieux laisser les déments délirer, parce que le remède au délire est pire que le mal. Et même si c’est très dur, si vous ne trouvez aucune autre solution je crois qu’il pourrait valoir la peine d’utiliser une procédure de soins sous contrainte. Mais je ne vous en dirai pas plus. On serait tenté de se rassurer sur ce que vous dites : elle est cohérente, elle nous semble avoir une bonne mémoire. D’abord cela aussi dépend de la pathologie sous-jacente. Etc. Peut-etre qu’en sachant comment agir avec elle, cela m’aidera à accepter sa maladie. Bonsoir Docteur, je vous écris pour vous donner des nouvelles de ma maman, les douleurs abdominales ont disparues, par contre elle a à présent depuis quatre jours une infection pulmonaire, que les médecins traitent avec des antibiotiques, d’abord en perfusion IV avec l’hydratation puisqu’elle ne buvait ni ne mangeait plus ,puis sa veine a éclaté et maintenant elle est hydratée en sous cutané et ses antibiotiques sont pris par voie orale...S’ajoute à cela une insuffisance rénale (avec des reins petits et des kystes corticaux) ainsi que des douleurs intenses dans la nuque. C’est pourquoi j’ai clairement écrit dans mes propres directives anticipées que pour ce qui me concerne je ne souhaite pas que ma famille me maintienne à domicile au-delà du raisonnable. Je dirais même que dans une situation de ce type le traitement antidépresseur doit être essayé par principe, parce que c’est la seule manière d’y voir clair. Mais c’est que d’un côté vous avez raison d’être inquiet, de l’autre il ne faut pas que cette inquiétude vous incite à des actions précipitées : le mieux est l’ennemi du bien. Il est parfois nécessaire de donner temporairement des somnifères. Il est réconfortant de lire que vous êtes très bien entourée par l’équipe médicale. Provisoirement, ce que vous pouvez faire est précisément d’osciller comme vous le faites entre : "papa tu es adulte et responsable, je te laisse faire", et "papa, tu ne peux plus faire ci, tu ne dois plus faire ça". Tout le problème est de savoir si cela est du ressort du gériatre ou du psychiatre ; ou si vous allez avoir la chance de trouver un médecin, il y en a, qui fait les deux. Il lui faut aussi gérer l’image de ce corps. Une amie neuropsy me conseille de demander à son médecin de l’envoyer vers une consultation mémoire. J’ai conscience que cela peut-être dû aux produits anesthésiants, mais dans la mesure où quelques éléments sont apparus avant l’intervention, cela peut-il être le signe de l’entrée dans une maladie neurodégénérative ou psychiatrique, précipitée par les médicaments ? Ils ne se sont pas prononcés sur l’Aricept, puisqu’il était déjà prescrit, mais ils ont continué à proposer antidépresseurs et neuroleptiques, avec des ordonnances assez complexes, qui m’incitent à penser qu’ils jugent la situation délicate. ils habitaient très loin les uns des autres et leur prise en charge a été bien différente La question à laquelle la vidéo tente de répondre est donc celle-ci : y a-t-il un moyen simple de gérer ce besoin de déambuler ? Votre seule carte est donc de rester neutre, et de tout faire pour conserver le lien. À l’âge d’environ 65 ans, elle a eu un copain qui a essayé de l’empoisonner, à 75 ans un voisin de la violer, etc. Deux mois est un minimum, quatre mois n’est pas aberrant ; autant dire que la route est longue, d’autant que si on n’a pas de résultat la seule chose à faire est de changer de molécule, moyennant quoi on est reparti pour quatre mois. Elle y resteras ou finira dans un fauteuil, miracle elle s’en sort. On sait encore plus que si le malade présente un tableau dépressif ce n’est pas le moment de faire un bilan cognitif car on trouvera des troubles ; il faut attendre que la dépression s’améliore. Pourtant, il existe des médicaments qui permettent de réduire les symptômes des patients. Pour ce qui est du délire, vous dites que le refuser ou le critiquer renforce le délire. Dans ses moments de délires ses yeux changent ils sont perdus terrorisés noirs . J’ajoute qu’il a toujours été très difficile de définir exactement ce qu’est la dépression. Si on me faisait une IRM de la tête, le plus probable est qu’on en trouverait de belles. Tout d’abord merci pour votre message qui m’a quand même fait du bien....J’ai parlé (pour la xième fois) avec mon père de ce problème. veronique. Qu’il me suffise de vous rappeler que la démence, même évoluée, est parfaitement compatible avec une vie d’apparence normale, et que les proches se laissent presque systématiquement piéger, découvrant le désastre comme un événement récent alors que les choses en fait se dégradent depuis longtemps. Sinon, elle n’est pas plus mal et sa mémoire coince essentiellement sur ces histoires de médicaments et de visites d’infirmiers. existe-t-il des moyens aujourd’hui qui lui permettrait de vivre plus sereinement ??? Dans mon esprit cela excluait la démence, qui n’est pas à proprement parler un trouble psychiatrique. Vous dire encore que les parents étaient des immigrés italiens, qu’il a perdu un de ses frères âgé de 20 ans en 1940 à la Guerre, que le corps n’a pas été rapatrié et que la mère est devenue alcoolique. Bonsoir, Sauf qu’elle a toujours peur de tomber et de se fracturer. Mais prouvons d’abord qu’il s’agit bien d’une démence. Il est donc impératif de faire un diagnostic avant de se hasarder à répondre à votre question. Il faut penser pour comprendre les vieux. Déshydratation. Depuis quelques semaines elle voit des petites bêtes partout, elle me dit que se sont des tiques. Merci de votre réponse ! J’ai conscience que ça a l’air assez tarte, raconté comme ça, mais... dans quelles autres circonstances que cette "mascarade" puérile, ce "cirque", un homme aussi réservé et peu communicatif que le père de ma filleule aurait-il pu dire publiquement à sa femme et à ses enfants à quel point il les aimait et était infiniment fier d’eux ? En d’autres termes, si vous ne dites rien, vous ne savez pas quelle ambiguïté, quelle distorsion, quelle souffrance vous introduisez. Elle a bien sûr des moments de répit plus ou moins longs. Si on ne fait rien, qu’on laisse les choses allées, est-ce, légalement, on peut revenir contre ses filles de n’avoir rien fait s’il arrivait quelque chose de grave à quelqu’un ? Dois-je la diriger sur Paris où j’habite ? Mais nous sommes bien peu de vieux croûtons à camper sur cette position. moi je n’y suis pas, mais je suis épuisée et maintenant déprimée à penser à elle, à sa souffrance et sa solitude. Ou pour le dire autrement le délire, comme le rêve, est un discours, et elle délire parce qu’elle a quelque chose à dire qu’elle ne sait pas dire autrement. Il y a une dizaine d’années, elle a vécu quelques épisodes schizophréniques (sentiment de persécution, hallucinations auditives)... traités de manière ponctuelle avec du Solian. Au moindre malaise, elle dit qu’elle va mourir et s’agite. Le seul traitement efficace des délires constitués est neuroleptique. Quand il en souffre, on ne peut guère rester inactif. Il a une fracture opérable, il ne veut pas être opéré, soit ; c’est sa liberté. De la même façon l’Acupan peut provoquer des hallucinations, surtout en cas d’insuffisance rénale, laquelle insuffisance rénale peut toujours être aggravée par les anti-inflammatoires. Pouvez-vous m’expliquez et m’éclairer sur différents points : Il sera toujours temps de changer d’optique en fonction des résultats. Confirmation donc que ma mère est malheureusement victime de nouvelles hallucinations auditives. Elle a de plus en plus de mal à trouver des repères dans le temps et par exemple, elle n’arrive plus à séquencer les opérations pour faire la cuisine : faire d’abord cuire quelque chose pendant 10 mns puis autre chose ensuite. Pour les choses qui "manquent" en permanence, votre suggestion de " je te promets que j’en achèterai en temps voulu mais là je vois qu’il y en a encore" a très bien fonctionné.
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